Dans ce grand cirque de l’existence, ma foi,
Où l’on jongle avec le paraître et le vrai émoi,
La quête du sens se mêle à l’illusion,
Comme un masque qu’on porte en toute occasion.

L’amour, ce doux mirage, danse sur nos lèvres,
Mais souvent se dérobe, laissant en nous une fièvre.
On se cache derrière des sourires éclatants,
Pendant que le cœur saigne, se brise lentement.

Les blessures d’autrefois, telles des cicatrices,
Tracent des ombres profondes dans nos vies complices,
Le passé se rappelle, hante nos jours présents,
Comme un spectre invisible, comme un cri déchirant.

Alors, on fait semblant, on se masque, on se voile,
Comme des acteurs sur une scène en toile,
Chacun joue son rôle, sans trop se dévoiler,
De peur que la vérité ne vienne tout effacer.

Pourtant, au-delà des masques et des faux-semblants,
Il existe un trésor, un secret en chacun de nous, c’est évident.
Le sens de la vie, c’est peut-être là, caché en soi,
Dans la quête de l’authenticité, dans l’amour vrai, je crois.

Alors, levons nos masques, brisons ces chaînes,
Osons être nous-mêmes, malgré les peurs et les peines,
Car au fond de nos cœurs, la vérité réside,
Et c’est là, dans la lumière de l’âme, qu’elle guide.

Ce sont les paroles d’un homme trop et souvent blessé,
Donc à prendre avec beaucoup de pincettes,
C’est vrai que ce que pense le coeur est parfois insensé,
Mais ce n’est pas sans raison qu’il nous nous fait sentir bête.